mercredi 17 janvier 2024

Aria of SP

2003. L’aube n’est pas encore décidée à lever le voile sur cette nouvelle journée teintée par la grisaille. Nous sommes lundi (plus dans mon lit comme le chantait Jesse Garon), je suis déjà sur la route menant vers le centre de formation au cœur duquel les méandres de la communication me sont dispensés. En alternance, cet enseignements est mis en pratique sur le plateau téléphonique d’un célèbre opérateur de télécommunications. J’ai déjà une expérience significative en ce domaine, pour un défunt fournisseur d’accès Internet dont le propos était de promouvoir « le surf de la liberté » mais la navigation Internet sur les téléphones portables n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Mais qui est leur leader?!

En parlant de portable, alors que les groupes tels que R.E.M, Metallica, Machine Head, Depeche Mode ou encore Talk Talk côtoient les bandes sons de  certains films et jeux, une console s’invite en ma besace. Parmi mon bloc note, classeur et divers stylos, la Gameboy Advance SP parée de sa robe argentée devra attendre la fin de cette première journée empruntant le nom de l’astre cendré avant de revenir à la vie. Ma gamecube, arrivée avec le remake de « Resident Evil » noël dernier, est restée en la demeure que je partage avec la compagne du moment et Opale.

Qu'elle est belle!

Au fil des soirées passées alors chez mes parents dont le nouveau domicile se trouve à quelques kilomètres du centre de formation, entre les sempiternelles reproches de mon père et quelques épisodes de Julie Lescaut le jeudi soir avec ma mère, les magazines liés au monde du jeu vidéo égayent mes soirées. Au détour d’une page, c’est le choc, un nouvel épisode de la saga Castlevania s’apprête à sortir: « Aria of sorrow ». Les mots du journaliste, les captures d’écran présentes ne font aucun doute, ce volet restitue l’essence de « Symphony of the night » dont je vous ai parlé il y a quelques articles.

La magie des illustrations de Ayami Kojima

Mon âme de joueur connaît déjà les tenants et aboutissants de cette annonce. Une fois la prochaine journée de formation terminée, je me rendrais chez le magasin de la franchise Micromania situé dans la zone d’activité tout près du centre, l’ancien revendeur chez qui j’allais jadis ayant malheureusement déposé les armes. Je ferais l’acquisition de la console et du jeu. Cet achat me permet non seulement de découvrir l’univers portable du constructeur japonais, que je n’ai jamais eu l’occasion de connaître si ce n’est penché sur l’écran du premier Gameboy possédé par un élève de mon lycée lors d’un voyage scolaire en Allemagne, mais également de me replonger dans l’univers gothique de Castlevania.  Un peu plus tard, je découvrirais également « Castlevania: Circle of the moon » premier opus à sortir sur GBA.

Encore une fois, la poésie gothique opère

Toujours appuyé par la superbe musique de Michiru Yamane et des illustrations de Ayami kojima, Aria of sorrow nous propulse ici en 2035 lors d’une éclipse solaire. Soma Cruz, un étudiant accompagné de son amie Mina, est en visite au temple Hakuba (Japon). Alors qu’ils gravissent les marches menant au sanctuaire, les deux jeunes gens se voient propulsés au cœur du phénomène astronomique véhicule de la résurrection du château du comte Dracula. Pour mettre fin à ce cauchemar, Soma devra parcourir les corridors, caves et autres endroits secrets peuplés par les sbires du vampire, excepté qu’ici nous affronterons un être, Graham, ayant hérité des pouvoirs du célèbre vampire. 

Tableau idyllique

Soma trouvera appui et conseils en la personne de Yoko Belnades, un certain Julius, amnésique, et Hammer marchand chez lequel nous pourrons acheter divers artefacts utiles lors de notre quête. Le jeune homme se découvrira également une aptitude dès le début du jeu: absorber l’aura de certains ennemis lui conférant divers pouvoirs, aptitude révélée par un certain Genya Arikado, un dhampire portant de manière troublante les traits d’un certain Alucard.

De sang et de marbre

Là où « Castlevania chronicles » sur Playstation m’avait quelque peu laissé dubitatif, « Aria of Sorrow » me remémore l’essence même de « Symphony of the night » avec sa musique et ses sublimes graphismes si bien qu’un peu plus tard, je retrouverais avec plaisir Soma dans « Dawn of sorrow » sur la Nintendo DS (dont j’avais fait l’acquisition dès le jour de sa sortie). Même si je n’ai jamais vécu de nouveau l’amour profond ressenti avec « Symphony of the night », il est clair que cet épisode GBA en est le digne héritier, avec ses secrets, ses fins alternatives (la seconde étant la plus riche), ses salles de sauvegarde et son ambiance gothique… Vous l’avez sans doute compris, cette saga a marqué de son sceau sanguin mon âme de joueur à jamais.


4 commentaires:

  1. Excellent jeu...que je n'ai pas fini pour une fois^^

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    1. C'est assez rare pour que je le note dans un coin de ma tête ^^

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  2. Salut Temps Nyx. J'espère que tu vas bien et j'attends avec impatience tes prochaines publications sur ton blog. A bientôt!

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    1. Salut jack et merci de prendre des nouvelles! J'espère que tu vas bien également. C'est assez calme sur le blog en ce moment mais une nouvelle vidéo est disponible sur la chaîne :)

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