samedi 14 juin 2025

Buggy Bourbonnais

 1988. Il s’agit encore d’un samedi empruntant les atours d’une belle journée ensoleillée, délicatement balayée par un vent dont le seul propos est de chasser ces imposants nuages blancs paresseux traversant le ciel de ce coin du bourbonnais. De ma fenêtre de chambre, mon fidèle noyer, et, un peu en retrait au milieu du vaste champ, cet imposant chêne me défient de fouler le sol herbeux si je l’ose à moins que le cerisier un peu plus près sur la droite ne capture mon indécision. Enfin, il n’est pas vraiment question d’indécision en cet instant puisque le grand vainqueur reste mon Amstrad cpc 464.

Pas de noyer sur cet écran...

Ma mélancolie n’a qu’à bien se tenir et devra ronger son frein dans l’attente d’un dimanche aux abois car le petit jingle qui se fait entendre est celui de Buggy Boy édité par Elite en 1987. Le chargement du jeu vient de s’achever et son menu principal est un petit cocktail (sans vision) de couleurs! Pas d’options compliquées ici, il me suffit juste de choisir entre le joystick ou clavier puis sélectionner ma piste et me voilà parti à emprunter l’une des pistes pavées d’obstacles.

Vitamines, l'émission qui donne bonne mine!

Il y a cinq types de pistes, ces dernières offrant différents décors allant du tempéré à une saison plus froide en passant par un environnement désertique. Les obstacles restent les mêmes, prenant parfois la forme de rochers tandis que d’autres serviront de tremplin à notre véhicule ou le transformeront en équilibriste sur deux roues. Outre les aléas de la route, le temps sera également notre concurrent mais nous aurons possibilité de déjouer ses plans en amassant des drapeaux estampillés « TIME » le long de notre périple. 

Permis B obligatoire...

Le jeu se veut plutôt agréable, autant par ses graphismes et effets sonores que dans sa jouabilité. Certainement pas le meilleur jeu de l’Amstrad cpc à mes yeux mais extrêmement sympathique, sans prise de tête. J’avais croisé son chemin via la compil’ « Fists’n’Throttles » du même éditeur, ensemble de softs déjà évoqué sur la chaîne ici. Il m’arrive encore de revenir vers Buggy Boy et comme je le dis dans ma vidéo c’est avec ce jeu que j’ai fait découvrir l’Amstrad cpc à ma fille. 

Glagla boy!

Mais alors que je viens d’effectuer une nouvelle sortie de piste, cette belle journée me voit céder à ses avances en foulant à présent le sol de la contrée bourbonnaise verdoyante, espérant secrètement y rencontrer la dryade, protectrice de ce chêne roi du champ.

mercredi 11 juin 2025

Nostalgie estivale

Vous savez, lorsque les beaux jours reviennent, il m’est impossible de ne pas penser à ces magnifiques saisons estivales passées en compagnie de mon Amstrad cpc 464 et, dans une autre mesure le 6128. Je me revois encore venant tout juste de recevoir la compil’ Four Hits Pak de Elite avec ses quatre hits qu’étaient Airwolf… euh non pas celui-là… ses trois hits donc qu’étaient Bomb Jack, Frank Bruno’s Boxing déjà évoqué dans un autre article et Commando. 

Combien de temps avons nous passé, avec mes cousines, à tenter de faire le meilleur score dans Bomb Jack et Commando? Combien de temps sommes nous restés quelque peu perplexes devant le fonctionnement de Frank Bruno’s Boxing avec ses codes à noter précieusement afin de revenir aux boxeurs suivants ultérieurement? Ah, il y a cette anecdote également, qui prête à sourire désormais, cette situation un peu absurde où, après avoir oublié la cassette dans le lecteur du cpc 464 alors que la machine était éteinte, nous nous sommes demandé si cela n’avait pas endommagé la cassette ainsi que la machine! Tout ceci sous le regard impassible des divers héros et héroïnes de cinéma qui ornaient alors les murs de ma chambre. 

Bien sûr, la micro-informatique familiale n’était pas la seule star de l’été, les rediffusions télévisuelles  ne manquaient pas d’attirer notre attention tout autant que ce nouveau venu dans l’univers presse dédié à l’Amstrad cpc. Je parle bien entendu du magazine Amstrad Cent Pour Cent qui nous faisaient rêver avec ces pages de pubs annonçant de futurs hits en devenir (où véritable désastre selon le cas) et dessinaient quelques sourires à la lecture de certains tests. 

C’était il y a un peu plus de trente ans mais parfois, souvent même, pour moi… Nom de Zeus! Il s'agissait d'hier.