mercredi 18 octobre 2023

Fantastique 6128

 1966. Je ne suis pas encore né, il faudra attendre huit ans supplémentaires avant que mes cris et sanglots fulminent dans l'air de cette maternité d'un arrondissement où maintes âmes sont déjà passées. 1966, c'est la date à laquelle "Le voyage fantastique" réalisé par Richard Fleischer est diffusé dans les salles. C'est quelques années plus tard que je découvrirais ce film qui pour moi est un classique. 

Un classique dans lequel le scientifique Jan Benes résidant au cœur des pays de l'Est, détenant un procédé révolutionnaire de miniaturisation permanente des objets et des êtres se voit victime d'un attentat alors qu'il s'apprête à livrer sa technique au gouvernement américain. Seule solution pour sauver cet homme : la miniaturisation d'une équipe envoyée dans le corps de Benes afin de dissoudre le caillot situé au niveau du cerveau risquant de le tuer rapidement. Mais le groupe doit faire vite car il ne bénéficie que d'une miniaturisation temporaire. A l'évocation du long-métrage, je suis encore hanté par les cris de Donald Pleasence en prise avec un globule blanc. 

Trop de mousse dans le bain...

 1989. C'est quelque peu de mauvaise humeur que je reviens du collège. Le fait d'apercevoir les housses confectionnées par ma mère pour protéger mon Amstrad cpc en désordre m'énerve encore plus à vrai dire. D'un geste traduisant mon excès de colère, j'enlève celle recouvrant le clavier. Je reste interloqué, mon cpc 464 avec ses couleurs que l'émission "Vitamines" envierait a tout simplement disparu... au profit d'un cpc 6128 flambant neuf.  A ses côtés une compilation, La collection CPC (évoquée sur ma chaîne), les disquettes "systèmes" ainsi que dans son boîtier slim "The fantastic voyage" édité par Amsoft en 1985

Et malgré la présence de "La collection CPC" c'est bien le jeu de Amsoft que je vais essayer en premier, voyant tout de suite qu'il s'agit de l'adaptation du film éponyme. 

Je suis dans un premier temps charmé par la sympathique musique d'intro. En réalité, du temps de mon cpc 464 je ne pense pas avoir eu l'occasion de croiser un jeu Amsoft! Ainsi ce voyage fantastique sera mon tout premier. Et fantastique il l'est, pas forcément par sa réalisation mais sans l'ombre d'un doute parce que c'est la première disquette insérée dans mon 6128. 

Le scénario reprend les grands axes du film excepté qu'ici notre mission principale sera de reconstituer notre sous-marin brisé en huit morceau et disséminé dans le corps du Dr Eernest Hacker (changement de nom pour question de droits j'imagine).

Il nous faudra composer avec les défenses naturelles du corps humain et autant le dire tout de suite, je n'ai jamais vu la fin du jeu. Un détails que j'appréciais particulièrement était la possibilité de suivre mon cheminement avec le corps dessiné sur la droite de l'écran. Graphiquement et question maniabilité l'ensemble se voulait honnête. Pour être franc, si je revenais de temps en temps vers "The Fantastic voyage" c'est surtout sur "La collection CPC" que je m'attarderais, découvrant certains softs à côté desquels j'étais passé sur mon 464 (comme Sorcery par exemple). 

Malgré tout, lorsque le souvenir de mon cpc 6128 effleure la surface du temps, c'est au jeu d'Amsoft auquel je pense. Je me revois encore, émerveillé devant la rapidité du lecteur de disquette et les premières notes de sa musique d'intro.

4 commentaires:

  1. Salut Temps Nyx,

    Eh bien encore un jeu que je ne connaissais pas sur CPC, ou peut-être était-il dans une compile et je ne l'avais pas spécialement joué, c'est vrai qu'à l'époque on testait sans trop revenir dès qu'on accrochait pas,

    Comme je suis un peu plus jeune que toi, les souvenirs sont plus diffus des jeux CPC à part ceux vraiment marquants,

    merci à toi pour tous ces nouveaux voyages à chaque fois,

    Et effectivement, le film m'avait marqué même si je ne l'ai jamais revu depuis mes dix ans je pense

    A bientôt

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  2. Salut Gino et merci pour ton commentaire. Avant de l'avoir je ne savais même pas qu'un jeu adapté du film était sorti (il faut dire qu'il n'y avait pas internet pour vérifier) :)

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  3. Ah lala ! Je me souviens que ce film me faisait flipper étant gamin. Cette scène où un globule blanc phagocyte un des membres de l'équipage m'avait traumatisé. D'ailleurs en parlant de scènes traumatisantes dans le 7ème art il y avait l'arrivée du monstre invisible dans les barrières électriques de Planète Interdite, l'ensemble du dessin animée français la Planète Sauvage, la bataille entre le héros armé d'une épingle et une araignée dans l'Homme qui rétrécit, tout le film Amityville, les Morlocks dans la Machine à explorer le temps, le scène du viol dans un Justicier dans la ville, la scène où un biker se fait dévorer vivant dans Zombie le crépuscule des morts vivants...

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    1. Ouch, que d'images brutales me revenant à l'esprit avec tous les films que tu cites ici! L' homme qui rétrécit de Jack Arnold, un grand classique que j'apprécie toujours autant (avec Tarantula du même réalisateur). Amityville!!!!! Rien qu'avec son générique d'intro, j'en ai fait des cauchemars! Le livre est encore pire. La planète sauvage m'avait tellement mis mal à l'aise étant gosse. Et puis il y avait aussi "Délivrance" de John Boorman, excellent film et bouquin.

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