Après avoir bazardé tout ce qui a trait au travail scolaire me voilà donc face à mon écran bleu et son clavier qwerty. J’ai décidé de commencer par Rambo, adaptation du second volet de ce vétéran de la guerre du vietnam incarné par Sylvester Stallone dans le long-métrage. Ces films, je les connais bien et je les aime beaucoup enfin surtout le premier lui même tiré du livre de David Morell datant de 1972. Ayant moi même un père ancien combattant de deux conflits (Indochine et Algérie) et lui même béret vert, je suis sensibilisé à ces traumatismes que vit John Rambo dans ce premier volet. A chaque visionnage je suis pris aux tripes, je regarde mon paternel d’un autre œil. Mais revenons au jeu dans lequel nous incarnons le soldat expérimenté envoyé au sein de la jungle vietnamienne pour secourir d’éventuels frères d’armes américains encore prisonniers. Bon, autant le dire tout de suite j’ai peu accroché à cette adaptation réalisée par Ocean et reprenant le système de Commando (de Elite) en moins bien ai-je trouvé. Je n’ai jamais réussi à aller très loin et n’ai jamais vu la fin du jeu. Petite mention pour la musique d’intro que j’ai encore en tête.
Après ce tour rapide sur le premier soft, j’enchaîne avec Kung-fu Master. Il s’agit d’une adaptation de la borne arcade éponyme que je n’ai pas connu à l’époque. Après un écran de chargement qui me rappelle la scène de combat entre Chuck Norris et Bruce Lee dans « la fureur du dragon », le menu principal me rappelle un peu celui de Rambo. Je choisis Joystick pour les contrôles puis équipé de ma manette Amsoft un peu bancal, me voici propulsé dans une forteresse dont je devrais gravir chaque étage en tapant sur tout ce qui bouge. J’accroche tout de suite, j’apprécie l’ambiance, la prise en main et j’avance plutôt pas mal malgré ces p… de lanceurs de couteaux et ces foutus sphères emplies de lames acérées! Je parviens à atteindre la fin une fois de mémoire. Kung-fu Master devient donc instantanément un classique à mes yeux même si il n’a aucun thème musical.
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Tu vas voir espèce de...mec en violet! |
C’est un peu une autre affaire concernant Fighter Pilot, une simulation d’avion de chasse qui m’a l’air assez pointue. Honnêtement ce que j’aime le plus c’est la musique d’intro mais je trouve l’ensemble du soft soigné. N’étant pas un féru de simulation, je ne peux juger sur la qualité intrinsèque de Fighter Pilot, édité à l’origine par Digital Integration qui de mémoire était spécialisé dans les simulations. Une anecdote cependant, le fils (beaucoup plus âgé que moi) de mon futur proviseur adjoint de lycée connaissant mes parents vint s’entraîner un peu sur le jeu avant d’entamer une formation de pilote de ligne. J’imagine donc que le soft était quand même pas mal!
Je retiens à présent mon souffle car j’ai gardé le meilleur pour la fin, enfin c’est ce que je croyais en ce moment. J’insère la face B de la seconde cassette pour charger Ghostbusters. En attendant le transfert je me plonge dans le manuel d’utilisation et suis tiré de ma consultation par un « GHOSTBUSTERS » tonitruant lancé par le haut parleur du CPC! Le thème musical que je connais bien commence à se jouer sous forme d’un karaoké. Ça promet! Vient ensuite la constitution d’une franchise dans mon coin, on me demande mon nom et si je détiens un compte en banque. Répondant par la négative, je me vois octroyé 10 000 dollars pour équiper l’Ecto 1 (plusieurs modèles aux choix avec des prix variables), c’est parti! Me voilà propulsé sur une carte de la ville et déjà l’un des quartiers fait état, par sa couleur rouge clignotante, de la présence d’un spectre. Au volant du légendaire véhicule, en profitant pour aspirer quelques fantômes qui traînent sur la route, direction les lieux. Un cousin de « bouffe tout » s’amuse à déranger le voisinage. Un peu de pack proton (attention à ne pas croiser les effluves), le piège qui va bien et hop, s’en est terminé du petit saligaud! Bon, on ne va pas se mentir, Ghostbusters de Activision n’est sans doute pas la meilleure adaptation ni le plus grand jeu de l’Amstrad CPC. Pourtant je l’apprécie toujours autant après toutes ces années, malgré ses défauts. Et puis quel plaisir d’écouter le thème même si ce dernier est repris ici à outrance et peut taper sur le système à la fin. Il y aussi la présence du Marshmallow Man qui s’amusera à détruire un quartier si vous n’êtes pas assez réactif!
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Who you gonna call? |
They Sold A Million 3 reste pour moi un fort souvenir. Je reviendrais souvent vers la compilation surtout pour Kung-fu Master et Ghostbusters… au-delà ça, je me demande aussi ce qu’est devenue Mamie Colette, avec sa voix chantante qui s’intensifiait parfois, prémices d’une tempête pour celles et ceux qui n’avaient pas appris leur leçon
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