dimanche 25 septembre 2022

Un océan de stars - Seconde partie

Galivan sur Amstrad CPC est aussi une adaptation de borne d’arcade à laquelle je n’ai jamais eu l’occasion de jouer. Pas déplaisant malgré la petite fenêtre de jeu et l’action un peu brouillon, c’est un concentré de vitamines (l’émission qui donne bonne mine… les vieux comme moi comprendront) avec toutes ses couleurs. Il me rappelle une autre série, j’ai nommé X-or que je suivais également. L’action est assez répétitive mais j’y reviens de temps en temps. 

Hors de question de s’arrêter en si bon chemin, c’est au tour d’une autre série culte que j’apprécie particulièrement: Miami Vice (Deux flics à Miami). Rien qu’à l’évocation de celle-ci j’ai le thème musical en tête! Et puis je suis trop jaloux de la moustache du lieutenant Castillo ici interprété par Edward James Olmos ayant fort à faire avec les deux gusses, Sonny Crocket et Ricardo Tubbs incarnés par Don Johnson et Philip Michæl Thomas. Mon enthousiasme est rapidement ternie par son adaptation. La musique est reprise jusqu’à l’overdose, le véhicule utilisé pour mener l’enquête est incontrôlable et puis…Et puis… Je ne comprends rien à ce qu’il faut faire malgré la notice! C’est dommage car il semble y avoir un système d’enquête, des horaires à respecter pour avoir la chance de coffrer certains suspects mais l’ensemble est gâché par une jouabilité exécrable et des graphismes pas vraiment terribles. Autant dire que je reviendrais peu sur le soft. 

Mon amertume est un peu apaisée en terminant avec Short circuit, une transposition du long métrage éponyme réalisé par John Badham en 1986 dans lequel un robot destiné à une utilisation militaire se voit soudainement doté de conscience suite à un orage. J’aime le film, quant au jeu, là aussi il faut savoir l’appréhender. Divisé en deux parties, la première consiste à s’évader du centre militarisé mais pas n’importe comment. Numéro 5, notre protagoniste robotisé, devra trouver les programmes adéquats, observer les horaires de rondes des patrouilles, dénicher des objets utiles (cartes magnétiques, clefs, etc…) si il espère s’évader. C’est bien simple, je n’ai jamais réussi à arriver au bout de cette étape. C’est via une manipulation à effectuer sur le clavier, trouvée dans un magazine, que je pourrais enfin passer à la seconde partie plus orientée arcade. Dans celle-ci le joueur doit se frayer un chemin en évitant les militaires et de blesser tout autre être vivant. Là, j’ai réussi à voir la fin avec le sentiment de ne pas vraiment la mériter. 

Au final, cette rentrée de 1987 se voudra un peu plus enjouée, à l’arrivée de la fin des cours, j’avais en tête l’image de mon CPC 464 avec ces jeux qui m’attendaient sur mon bureau. Je conserve donc un bon souvenir de ma première compilation éditée par OCEAN.

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