mercredi 21 septembre 2022

La formule de départ - Troisième et dernière partie

Dans l’épisode précédent, je vous laissais en proie avec un suspens de malade dans lequel je m’apprêtais à essayer mon premier jeu sur Amstrad cpc lors de cet été 1987 où tout peut arriver, enfin presque. Mes parents sont également de la partie, ma mère semble curieuse, elle qui n’a jamais connu cet univers. C’est donc reparti pour quelques instants de patience alors que se charge Formula One Simulator de l’éditeur anglais Mastertronic. Je ne le sais pas encore mais découvrirais plus tard que la société est spécialisée dans les softs de type budget, entendons par là un rapport qualité/prix à peu près égal. 

Pendant le chargement, je branche une autre manette glissée dans le panier par mon frère et que j’ai omis de citer précédemment. Elle est de type manette Atari avec un grip interchangeable plus là pour le côté esthétique qu’autre chose. N’ayant jamais eu de console Atari, je ne savais à quoi m’attendre avec celle-ci. En tous les cas, de mémoire, la boîte était plutôt sympa. Les minutes s’égrainent et là…. La musique du simulateur de formule 1 se fait entendre! Waoh, j’aime beaucoup et d’ailleurs je l’ai encore en tête après toutes ces années. 

Il est temps de passer aux choses sérieuses. Le soft m’invite à sélectionner un circuit et c’est sur celui de Silverstone avec sa forme de rasoir électrique que portera mon choix. Par prudence je reste en boîte automatique, histoire de me familiariser. Après ça, m’est indiqué les conditions météorologiques et me voilà lancé sur la piste pour les qualifications qui détermineront ma position dans la course. Avec le recul des ans, l’ensemble est bien terne, clairement ce n’est pas le meilleur jeu de la machine. Mais en cet instant de 1987 c’est le plus beau jeu de ma vie! Bientôt je dois laisser la place à ma mère qui se propose de faire quelques tours de pistes! Mon père préférera regarder la scène n’étant pas du tout intéressé par le monde du jeu vidéo. Quant à mon frère c’est une autre histoire, lui est également positionné pour essayer!

L’heure du repas sonne le glas des tours de pistes. Il est temps de reprendre des forces et ainsi laisser le cpc 464 se reposer avant une reprise endiablée pour essayer les autres jeux. Là encore c’est une autre histoire. Je n’oublierai jamais cette journée de 1987, entérinant définitivement mon attrait pour les jeux vidéos. Plus tard, étant entré dans ce qu’on appelle « l’âge adulte », je me suis vite rendu compte de ce que signifiait l’achat d’une machine telle que l’Amstrad CPC: un investissement colossal pour la famille. Je ne remercierai jamais assez mes parents et mon frère, à présent disparus, de m’avoir offert cet ordinateur, créant ainsi une multitude de souvenirs que je vous conterai par le biais de ce blog.  Je leur dédie d’ailleurs cet article.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire