mercredi 12 mars 2025

James contre les rats

 51 ans c’est l’ âge du roman de James Herbert, 51 ans est également l’âge que j’atteindrai d’ici quelques mois, ce qui veut donc dire que le récit de l’auteur britannique né en  1943 et décédé en 2013 a été édité l’année de ma naissance. Il m’aura fallu attendre tout ce temps avant de découvrir ce premier livre de James Herbert dont j’avais croisé la couverture lors des années actives de la collection « Terreur » chez Pocket dirigée alors par Patrice Duvic, une collection pour laquelle j’ai beaucoup d’affection.  J’ai également pas mal de très bons souvenirs lecture avec cette dernière et quelques-uns dont l’aura m’a laissé dubitatif. Au même titre que Graham Masterton, James Herbert faisait partie des fers de lance de la collection « Terreur ».

Lors de ma découverte de cette collection, « Sanctuaire » racontant l’histoire d’une jeune fille sous l’emprise d’une force inconnue, ne m’avait pas réellement plu. Après cette expérience, je n’ai alors pas eu l’occasion de me plonger au cœur des autres roman de l’écrivain. C’était sans compter ma rencontre fortuite avec un rat, au détour de l’une de mes ballades appuyée par un soleil généreux. Bien que cette dernière fut très courte, le rongeur se dressant sur ses pattes arrière, m’observant en humant l’air avant de détaler afin de se soustraire à ma présence, cet instant suffit à me rappeler l’existence de ce roman que je n’avais donc jamais lu. 

Quelques semaines plus tard, le souvenir a fait son chemin, se frayant un passage vers mon souhait de découvrir enfin ce terrifiant récit de l’auteur. Dans ces lignes qui se passent à Londres, un jeune professeur de dessin, Harris, se voit bientôt confronté à des rats d’une espèce exotique. Ceux-ci semblent différents de leurs congénères qui peuplent, dans l’ombre, nos villes et environnements ruraux. Les animaux présentent une taille importante (environ celle d’un chien moyen) et surtout ils n’ont aucunement peur de l’homme allant jusqu’à toiser ce dernier, le poursuivre même afin de se repaître de sa chair suite à un événement que je ne dévoilerai pas ici afin de ne pas gâcher la découverte.

Contrairement à « Sanctuaire » je trouve ici que les évènements s’enchaînant à un rythme assez soutenu ne laissent aucune place à l’ennui. Ce qui n’empêche pas à  chaque personnage rencontré,  ancré dans le récit ou appelé à succomber, d’avoir sa part d’existence, de souvenirs. L’auteur restitue également quelques informations concernant les espèces communes que nous sommes à même de rencontrer parfois et même si j’ai appris certains détails à leur sujet, quelques éléments supplémentaires auraient été les bienvenus. Cependant, c’est ça aussi la découverte d’un roman, selon le sujet, on peut être amené à souhaiter en savoir plus nous poussant en ce cas à aller vers des sources d’informations un peu plus détaillées. Qui plus est, en 1974, point d’Internet. Les encyclopédies étaient certes riches en informations mais il faut avouer que la toile est un outil très pratique de nos jours pour avoir certains éléments plus facilement et actualisés au fil du temps. 


Quoiqu’il en soit, avec son style simple et efficace, James Herbert nous livre ici un premier excellent roman. Je regrette juste de l’avoir découvert aussi tard. Mais l’histoire avec les rongeurs n’est pas terminée puisqu’il s’agit d’une trilogie. Me reste à découvrir « Le repaire des rats » (1979) et « L’empire des rats » (1984). Il me faudra faire preuve de patience afin de les trouver à un prix décent dans le sens ou désormais, les livres de la collection « Terreur » de chez pocket semblent malheureusement emprunter le chemin de l’inflation, un peu comme pour les Amstrad cpc.

Mais, comme à chaque article lecture, je laisse le mot de la fin à Miss P.

Encore une histoire avec des rats... pffff

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