2004. Mon travail en alternance pour un opérateur de téléphonie me voit résider à nouveau dans ce modeste pavillon loué par mes parents. Les journées sont bien remplies, avec des horaires en décalage selon les semaines. A la nuit tombée, alors que les âmes errantes comme le chantait « Molodoï » s’en vont rejoindre leur havre de paix en toute hâte, je peux compter sur l’accueil chaleureux de ma mère.
Si je l’accompagne lors du visionnage de ses séries policières qu’elle affectionne tant, c’est avec plaisir que je retrouve ma Gameboy Advance lorsque le sommeil s’abat sur la maisonnée. Ainsi, sur le canapé qui semble avoir oublié les usages du confort, je m’adonne à cette nouvelle pépite découverte chez un revendeur local de jeux vidéo: Metroid Fusion. C’est un peu les yeux fermés que j’embrasse cette aventure de Samus, il y a peu j’affrontais les pirates de l’espace à ses côtés dans Metroid Prime sur Gamecube (quelle console, un véritable coup de foudre pour ma part).
Sorti un an avant son homologue sur la console de salon, sur fond de 2d nous incarnons bien entendu la chasseuse de prime sauvée in extremis par les médecins de la fédération galactique alors qu’elle est infectée par le parasite X lors d’une mission. Effet collatéral : ce même parasite ayant colonisé la station de recherche biométrix a crée un clone de Samus, le SA-X, via son armure infecté. Dépêchée sur la station, Samus devra faire le ménage.
Autant le dire tout de suite, je n’ai jamais vu la fin du jeu malgré toutes ses qualités. Ayant terminé Castlevania Aria of sorrow, je conserve encore quelques repères de jouabilité quant au déplacement de Samus qui va récupérer son équipement au fil (non pas l’éditeur français des années 80) de l’aventure. La chasseuse de prime devra utiliser les aptitudes de sa combinaison pour accéder aux divers secteurs de la station envahies, comme par exemple la « morph ball » lui permettant d’emprunter les passages étroits.
Mais j’allais oublier de vous parler de cette interaction entre la GBA et la Gamecube avec ce câble vendu en option. Par exemple, sous réserve d’avoir terminé le jeu, il sera possible d’obtenir le costume Fusion dans Metroid Prime. J’avais pu m’y essayer avec « Splinter Cell » où la gba ainsi reliée permettait d’afficher la carte et effectuer d’autres petites interactions. Un simple gadget me direz vous mais qui était tout de même assez sympathique à l’époque.
J'ai toujours beaucoup aimé Metroid et les metroidvania. J'ai joué à Metroid Fusion sur émulateur, quant à Prime j'y avais joué sur Wii (bien qu'ayant eu la Gamecube à l'époque, je n'avais pas acquis celui-ci). Récemment j'ai joué à Metroid Dread sur Switch, pas mal mais un peu répétitif. De nos jours Metroid se fait devancer par d'autres jeux indé de qualité. Je joue actuellement à Gestallt. Vivement le prochain MEtroid en 3D, sans doute sur la prochaine console de Nintendo...
RépondreSupprimerSalut Nemofox. J'avoue attendre également de pied ferme le prochain Metroid, j'avais énormément apprécié Metroid Prime. Comme tu le soulignes, la scène indé est vraiment pas mal niveau "Metroidvania".
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