mardi 22 octobre 2024

L'attaque du dimanche

 1988. Je pense que nous sommes très peu à porter le dimanche après-midi en nos cœurs, sans doute parce que ce dernier annonçait de son temps narquois le lundi synonyme de la reprise du collège. Si le printemps me voyait conjurer le sort en empruntant quelques chemins ruraux à vélo, ces moments dominicaux parées d’une grisaille automnale devenaient alors les témoins d’un ado rivé à son cpc 464

Et pourquoi pas explorer la compilation Top Ten Collection éditée par Elite cette même année, compil pour laquelle j’ai beaucoup d’affection? Je lui ai d’ailleurs consacré une vidéo et esquissé son contenu au cœur d’un article au fil de ces pages. Chronos en ayant profité pour subtiliser la matinée, sans doute trop pressé d’arriver au traditionnel poulet frites, me chuchote que je n’aurai certainement pas le temps de jouer à tous les softs présents sur les cassettes bleues. 

Source: CPC POWER

Aussi mon choix se porte sur Deep Strike sorti sous la bannière de  Durell en 1985, soft que j’ai initialement « survolé » si je puis dire. Allez, quelques tours de bandes et la musique de Deep Strike, très sympathique, résonne en mes oreilles. Me voici bientôt aux commandes d’un bombardier de la première guerre mondiale. Si la prise en main est assez aisée, réussir la mission consistant à bombarder les installations ennemies ne sera pas si simple.

Qui plus est, nous devrons veiller à la bonne santé de notre appareil, représentée sous forme d’hélice (joli clin d’œil je trouve) mais également à celle des quatre autres avions qui se succéderont juste devant. Au cas où l'un d'eux serait abattu, un autre prendrait alors immédiatement sa place. Comme si cela ne suffisait pas, nous ne devrons pas oublier de porter un regard sur la jauge de carburant. Bon, je dois l’avouer, je n’ai jamais réellement compris les tenants et aboutissants de Deep Strike dans le sens où la maniabilité des engins volants restent assez hasardeuses. Une bonne dose d’anticipation est nécessaire pour espérer conserver notre escadrille (en escadrille on fait du vélo, on danse le disco… ah non désolé je confonds!) intacte tout comme atteindre les canons anti-aérien au sol. 

 
 
Au bout de quelques instants, je décroche mais pour autant je ne regrettais pas mon choix puisque revenant ultérieurement vers ce dernier pour essayer d’appréhender un peu mieux les mécanismes du jeu. Et puis j’avoue avoir eu toujours un faible pour les jeux de l’éditeur Durell (oui Thanatos je pense à toi bien évidemment). Ces derniers restituaient une ambiance particulière, un petit quelque chose au même titre que les productions Gremlin qui fait que j’éprouve une grande nostalgie à leur évocation.

Mais alors que le crépuscule s’apprête à prendre possession des environs, il me semble déjà entendre Marthe Villalonga interpeller Rosy Varte à propos de Monsieur Georges. J’en déduis que ma mère ne tardera pas, elle, à m’interpeller pour le dîner. Allez, haut les cœurs, une nouvelle semaine s’apprête donc à commencer mais elle porte en son sein les prémices du week-end.

5 commentaires:

  1. Salut Temps Nyx. Beaucoup de points communs avec toi. J'avais la compil Top Ten Collection mais je n'aimais pas trop Deep Strike. Je détestais le dimanche, veille de retour dans ce monde hostile qu'était le collège. Je regardais Maguy et aussi Benny Hill. Et c 'est vrai qu'en "escadrille", non seulement on a l'air d'un con mais ça pue des pieds! A+ l'ami.

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    1. Salut Jack. Oui, Benny Hill, excellent aussi! Je vois qu'on a les mêmes références concernant les espadrilles ^^.

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  2. De cette superbe compilation je ne me rappelle pas avoir beaucoup joué à Deep strike, mais plutôt au magnifique Thanatos, aux Saboteur 1 et 2, à Sigma 7 et Turbo Esprit, ainsi qu'à Bombjack 2. Non, je ne parlerais pas d'Airwolf... 😱

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  3. Salut Temps Nyx,
    Je n'étais plus passé depuis un certain temps et je vois que tu n'as pas chomé, génial,
    Les bonnes simulations de l'amstrad, j'ai un souvenir d’ambiance géniale et une envie de réussir à comprendre,
    assez rarement atteinte...

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