jeudi 29 août 2024

Le diable se la joue "station"

 Nous sommes toujours lors de cette année 1999, dans cette petite pièce du rez-de-chaussée que j’occupe chez mes parents avec Opale. Comme je l’écrivais dans mes articles précédents, lorsque j’en ai le loisir, les volumes « Dark Fantasy » et « Terreur » de l’éditeur Pocket ainsi que les jeux Playstation occupent mes heures égrainées par un temps implacable. 

Les "poches" de la terreur

Il y a aussi les visites, celles de Yann et Frédéric dont le père gendarme a été muté il y a quelques temps déjà dans le secteur. Le pavillon qu’ils louent est mitoyen à celui de mes parents, l’occasion pour moi de nouer une nouvelle amitié à présent perdue au fil des chemins de vie. Ce sont d’ailleurs eux qui m’ont fait découvrir Diablo sur PC dont je vous ai également parlé sur le blog. 

Mouahahahahaha c'est encore moi!

Je vais pourtant découvrir ce grand classique une nouvelle fois sur la console de Sony, puisque Diablo est adaptée sur la console du géant japonais. Au détour d’une autre promotion, poussé par ma curiosité de joueur du moment, je vais donc me procurer cette version qui, je m’en doute, sera inférieure à son homologue. Je n’étais cependant pas au bout de mes surprises puisque l’adaptation propose une version entièrement doublée en français, une encyclopédie dont les textes sont contés par le regretté Pierre Hatet parti en 2019 et surtout offre la possibilité de jouer à deux simultanément sur le même écran! 

Il ne m’en faut pas plus pour interpeller Frédéric, également détenteur d’une Playstation, afin que nous puissions retenter l’aventure sous un autre jour (enfin, plutôt dans l’obscurité des donjons). Les classes restent identiques, nous avons toujours la possibilité d’incarner soit le guerrier, l’archère ou le sorcier.

Bien entendu, comme je l’avais prévu, le jeu est beaucoup moins esthétique sur console. Outre l’aspect esthétique, la manette ne remplace pas la souris, ainsi la précision n’est pas non plus au rendez-vous mais qu’à cela ne tienne, l’opportunité de défaire Diablo avec un compagnon de route est trop belle pour s’arrêter sur ces défauts. Bien que le plaisir de retrouver la langue de Molière est omniprésent, et avec tout le respect que j’ai pour les comédiens, j’avoue préférer la version originale.

 Malgré notre détermination, Frédéric et moi ne parvînmes pas à terminer le jeu, ni en ce jour, ni par la suite, le plus jeune des deux frères devant également emprunter une autre route. Quoiqu’il en soit je n’ai jamais oublié cette après-midi où le jeu de Blizzard s’est montré sous des atours différents. C’est bien plus tard par la suite que j’emprunterais de nouveau la direction de Tristram, enchanté par la musique de Matt Uelmen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire