samedi 22 février 2025

Fahrenheit 451

  Guy Montag est pompier mais pas de ceux qui éteignent les incendies. Non, dans ce future dystopique imaginé par Ray Bradbury, les livres sont sources de corruption de l’esprit, pire encore il favoriserait le libre arbitre et la connaissance. Pour remédier à ce danger, l’unité de pompiers dont fait partie le personnage principal a pour vocation de brûler tout ouvrage découvert chez un habitant. En général, cette découverte fait suite à une dénonciation. 

Un livre qui chauffe...

Pourtant, un soir, alors qu’un appel destiné à son unité retenti, Montag va éprouver un choc, celui de la réflexion à travers un signe, quelques lignes tout au plus et surtout cette femme qui refuse d’abandonner sa bibliothèque. A partir de là, rien ne va plus, sa situation maritale allant même jusqu’à être remise en question d’autant que son épouse Mildred est définitivement ancrée dans cette société où les écrans sont rois. Mais n’est-ce pas  plutôt cette discussion impromptue avec sa jeune voisine, Clarisse, qui n’aurait pas, il y a quelques jours déjà, semé le doute en son esprit?

Comme je vous le disais lors de ma vidéo présentant une partie de mon humble bibliothèque, Fahrenheit 451 (température à laquelle un livre s’enflamme et se consume) faisait partie depuis longue date de ma pile à lire. Le roman étant au programme de 3ème au collège, classe dans laquelle ma fille évolue lors de l’écriture de cet article, je me suis enfin décidé à le lire. 

"- Vous arrive-t-il de lire les livres que vous brûlez?"

Il éclata de rire. "C'est contre la loi!

- Ah oui, c'est vrai.

Discussion entre Clarisse et Guy Montag

Pour tout vous avouer, je n’ai jamais rien lu de Ray Bradbury (1920 – 2012), pas même « Chroniques Martiennes » dont j’avais pourtant croisé la couverture étant plus jeune. Habituellement, je ne suis pas très versé dans le domaine de la science-fiction ce qui ne m’empêchent pas d’être interpellé par certaines œuvres. La sombre dystopie de Fahrenheit 451 en faisait partie mais j’avoue avoir été quelque peu déçu dès lors que les derniers mots fuyaient mon regard. J’aurais souhaité que l’auteur aille un peu plus loin dans ses propos alors qu’un sombre pan de la seconde guerre mondiale plane sur le sort destiné aux livres tout au long du récit.

Pourtant, cette sombre aura s’accentue avec la menace d’un conflit atomique en arrière plan. Mais je n’en dit pas plus si jamais vous souhaiteriez découvrir l’œuvre de Ray Bradbury. Le roman s’est également vu adapté au cinéma sous la caméra de François Truffaut mais je n’ai jamais eu l’occasion de le voir… Un jour peut-être même si je ne suis pas très emballé. Quoiqu’il en soit, ne vous méprenez pas, Fahrenheit 451 (écrit en 1955) reste un classique du genre, très agréable à lire, qui mérite d’être lu.

Mais je laisse le mot de la fin à Miss P.

Hein, quoi, mes croquettes brulent??!!!!

2 commentaires:

  1. Un des premiers livres que j'ai lu, relu au moins deux fois, et auquel je pense souvent ... malheureusement visionnaire, chaque année qui passe tendant à confirmer. Pour celles ou ceux qui seraient tentés mais qui seraient rebutés par l'étiquette science-fiction : n'hésitez pas, c'est beaucoup plus proche d'un roman d'anticipation ou de politique fiction que d'un épisode de star wars.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton commentaire. Clairement oui, tu as raison de le souligner, il s'agit ici d'un roman d'anticipation plus que de science-fiction.

      Supprimer